Arrivée à Agadir

18 octobre

Après une manœuvre d’accostage un peu chaude (50 centimètres de chaque côté des coques d’HUMANES pour le glisser dans la place qui lui a été affectée), nous constatons avec plaisir qu’il y a pleins de gamins français sur le ponton. En fait, il y a autour de nous 5 à 6 bateaux de familles françaises qui attendent de partir soit vers les Canaries, soit vers Dakar, soit vers le Cap-Vert avant de faire la transat. Nos enfants vont enfin pouvoir s’amuser quelque jours avec d’autres enfants de leur âge. Mais pas avant d’avoir fait les formalités d’entrée qui nous permettront de descendre à terre. Car pour le moment, interdiction de quitter le bateau tant que nous n’avons pas vu les autorités portuaires, la police et …… la douane évidemment. Ici, nous sommes dans une marina privée, donc pas d’ANP. Avec tous les services proposés, le prix à la journée est moins élevé qu’à SAFI. Nous accueillons 4 officiels sur le bateau. De nouveau, copies des passeports, confiscation de l’acte de francisation, formulaire identique à remplir 3 fois, fouille du bateau…. Le fonctionnaire de police part avec nos passeports et revient 3 heures après pour nous les rendre. Nous pouvons aller enfin nous promener librement.

Au cours des quelque jours passés à Agadir, nous sympathisons avec les équipages des voiliers français et nous promenons dans la ville. Mais nous n’avons pas le coup de foudre si particulier que nous avions eu en Turquie ou en Italie.

Nous décidons donc finalement de partir d’Agadir pour Dakhla, ville du Sahara occidental sous contrôle marocain dont nous avons entendu beaucoup de bien. Peu de navigateurs, des langoustes à gogo et un paysage de désert dans lequel se niche une péninsule de 40 km parallèle à l’Océan Atlantique. Dakhla est juste avant la Mauritanie que nous avons prévu de longer sans s’arrêter lorsque nous irons au Sénégal.

Nous larguons les amarres le 22 octobre vers 16h00 pour une navigation non-stop de 5 jours non sans avoir encore eu à effectuer des formalités et essuyé un refus de la police de nous rendre nos passeports 1 heure avant le départ. Motif : nous devons partir immédiatement une fois que nous avons les passeports et pas une heure après. Mon stock de patience et de tolérance commence à être épuisé devant tant de procédures et tracasseries que je juge inutiles. Et je n’ai encre rien vu car nous allons tout bonnement être rackettés par l’ANP lors de notre escale à Tarfaya. La suite au prochain billet.

« Steph Cap'taine d'Humanes ! »

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Commentaires (1)

1. khalid 26/05/2013

Bon gré, mal gré ,dakhla est une ville marocaine ,quoi que les juifs fassent

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