Visite de Dakar

12 novembre Visite de Dakar

C'est avec l'équipage très sympathique de Lilhadoc, un bel outremer 49, arrivé depuis peu à Dakar, que nous partons en taxi pour la visite de cette ville grouillante. La circulation est cahotique : embouteillages, klaxons, énorme pollution des gaz d'échappement, rues plus ou moins défoncées.

Les rues dakariotes

Nous passons devant des bâtiments de style colonial comme l'hôtel de ville, descendons du taxi place de l'Indépendance et continuons notre promenade dans les rues de Dakar jusqu'à la cathédrale de style plutôt art déco avec ses deux clochers, sa coupole intérieure peinte.

Dans les rues de Dakar, la plus grande pauvreté côtoie la plus grande richesse : petites maisons délabrées où s'entassent des familles entières, immeubles des grosses banques et firmes internationales, vieux taxis aux banquettes et pare-brise défoncés, gros 4X4 type cayenne, marchands ambulants vendant trois fois rien... Nous poursuivons ensuite vers le quartier de Soumbédioune et le village artisanal. Nous sommes vite assaillis par des marchands qui veulent nous montrer bijoux, statuettes, masques, batiks... "rien que pour le plaisir des yeux" ! Et comme nous sommes 10 toubabs (hommes blancs) parmi une foule noire, autant vous dire que nous sommes suivis, hélés sans interruption !

Un sénégalais me glisse avec un large sourire : "on est collant comme des mouches mais on ne pique pas comme les moustiques" !

Pour aller vers le typique marché aux poissons, un vieux sénégalais édenté, nous propose son aide sans doute avec une idée de quelques billets à gagner derrière la tête. Il nous fait parcourir des rues plus ou moins glauques.

Notre guide dans Dakar

La nuit commence à tomber. Nous passons devant la mosquée de style marocain inaugurée en 1964, bien plus imposante que la cathédrale (90% des sénégalais sont mulsumans). Nous arrivons au marché de nuit après avoir longé le cimetière, parcouru des chemins sombres. Béatrice et moi ne sommes pas très rassurées !

Il est un peu tard pour le marché; les pirogues blanches aux frises multicolores sont toutes échouées et serrées les unes contre le autres, les étals sont quasi vides... Fin d'une journée tout à fait surprenante !

Prochaine destination : les espaces verts et la savane !

« Nath second d'Humanes ! »

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