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Arrivée en Grèce

8 Août

Adieu la Turquie, Bonjour la Grèce!

Notre destination est l'île de Lesbos. Après trois semaines passées à apprécier tout ce que la Turquie a pu nous offrir, c'est avec un petit pincement au cœur que nous faisons nos adieux à ce beau pays. Nous garderons un souvenir enthousiaste des endroits visités, des rencontres faites au fil des jours, de l'hospitalité , de la gentillesse et de la gaité offertes par les habitants que nous avons croisés. Le début de notre voyage a été riche en découvertes sur l'histoire de cette partie de notre planète, berceau des premières plus grandes civilisations; sur le rôle du président Atatürk (dont les portraits sont d'ailleurs encore partout présents ) pour le développement de la Turquie. Nous avons ressenti l'énergie de cette population qui tire partie des influences occidentales et orientales. Bref, la Turquie est une belle destination de vacances!

Lesbos est la troisième plus grande île grecque. Montagneuse d'origine volcanique, elle est verdoyante, couverte d'oliviers et d' arbres fruitiers.

C'est là qu'a vécu Sappho, grande poétesse de l'Antiquité du VIIème au VIème siècle avant notre ère. De ses poèmes à sensibilité homosexuelle et du nom de son île native vient le terme "lesbienne".

Nous jetons l'ancre dans la baie "Skala" ou baie des sardines face à un tout petit port de pêche . Les bâtisses un peu à l'abandon témoignent d'une activité passée. Un hôtel trône au milieu de la plage.

Premier repas grec : sardines (évidemment!), salade grecque, beignets de tomate, calamars frits dans une taverne rustique sur le quai.

« Nath second d'Humanes ! »

En route pour la Grèce

6 Août

Nous quittons la marina d'Ayvalic en fin d'après-midi pour un mouillage dans les environs. Nous choisissons la baie d'Alibey Island pour jeter l'ancre. C'est un joli endroit assez tranquille face à une pinède. Nous en avons la bonne odeur et là encore les cigales chantent. Le coucher du soleil sur les autres îles de la baie offre de belles lumières. Nous pensons y rester deux jours. Les filles décident de dormir la nuit sur le trampoline d'HUMANES.

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« Nath second d'Humanes ! »

Visite de la Cité Antique d'Ephèse

5 Août

Nous partons d'Ayvalic pour un trajet de 2h30 dans une voiture de location en direction de Selçuk. Nous découvrons les paysages de la partie anatolienne de la Mer Egée : paysage de vallées agricoles, de petits ports et Izmir la troisième ville de Turquie.

Il fait 38°C pour une visite de quatre heures dans les ruines mais, même pas grave, comme diraient les filles, on est heureux ! A l'entrée du site archéologique, les vendeurs de souvenirs et de bijoux d'une bonne dizaine de boutiques nous abordent. Nous prenons juste le temps d'un petit déj' médiocre à l'une des terrasses. C'est un peu l'usine à l'entrée d'Ephèse !

En regardant la vallée, sur le plan géographique, on a du mal à imaginer qu'Ephèse fut le plus grand port de la période hellénistique au débouché du Petit Méandre du fleuve Küçük Menderes. C'est en parcourant les ruines qu'on a une idée de ce qu'elle a pu être! On a aimé l'Agora, le Temple d'Hadrien, le grand théâtre (24 500 spectateurs, dominant la vallée), l'avenue de marbre; la bibliothèque de Celcus (elle pouvait contenir 12 000 volumes de livres) et l'église du concile (première église à être construite au nom de la Sainte Marie)...Les photos de Steph évoquent davantage la beauté du site!

« Nath second d'Humanes ! »

Direction les Cyclades

3 Août

Nous naviguons vers les Dardanelles et nous jetons l'ancre à Boczaada dans une baie isolée face à des vignes.

4 Août

Nous arrivons dans la baie d'Ayvalic en fin d'après-midi. Le paysage est très beau là encore : chapelet d'îles désertiques au sud , boisées au nord. L'odeur des pins arrive jusqu'à nos narines. Les cigales chantent...La mer est bleue, turquoise, limpide...

Ayvalic est une ville touristique. Passé le front de mer, on y retrouve une ambiance typique de petites rues, de places ombragées, de tavernes, de boutiques en tout genre.

Nous avons passé un bon moment en amoureux attablés dans une ruelle à nous régaler d'une cuisine simple et familiale servie par un zébulon de 9 ans au regard malicieux et au sourire craquant qui saute dans tous les sens !

« Nath second d'Humanes ! »


Que les turcs sont adorables

31 juillet

Pour la deuxième fois , nous testons les urgences turques. Je suis prise de violentes douleurs dans tout l'abdomen qui me coupent le souffle. Steph sort sur le port pour trouver un taxi; il est 1h du mat'. Pas question de laisser les enfants endormis seuls ... Deux jeunes sympas proposent de m'emmener. Et me voilà partie en pleine nuit avec deux inconnus masculins...décidemment, ce voyage fait reculer nos appréhensions face à l'inconnu. Les deux jeunes sont aux petits soins - l'un d'eux est étudiant en dentaire alors forcément ça rapproche ! Il m'emmènent dans une clinique privée où le médecin diagnostique une intoxication alimentaire ! Plus de peur que de mal! Une bonne fin de nuit, une grasse mat' et une sieste me remettent à peu près sur pieds.

A Selimpassa, nous avons encore un contact fabuleux avec la population. Arturo, le manager du port de pêche nous a à la bonne. Il fait venir une citerne d'approvisionnement en eau douce. Et de fil en aiguille, avec les deux gaillards, Steph et les enfants se retrouvent dans un champ à ramasser melons, piments, pastèques et amandes qui leur sont gracieusement donnés; tout comme des œufs ramassés du jour....

Arturo nous offrent cinq belles dorades que nous dégustons grillées avec un filet de citron.

Partout où nous passons, nous ressentons cette hospitalité, cette gentillesse. Les turcs sont fiers de leur pays, de ce qu'il a à offrir. Ils sont courtois, enjoués , généreux, souvent le sourire aux lèvres et ils nous ont séduits !

Nous partons tôt le matin. Arturo est venu et nous accompagne jusqu'au bout de la jetée à notre départ du port en nous faisant de grands signes d'adieu. Super !

« Nath second d'Humanes ! »

Adieu la baie d'Istanbul

29 juillet

Nous naviguons vers le Bosphore, histoire de voir une dernière fois la merveilleuse Istanbul. D'Humanes, nous prenons largement le temps d'admirer la ville, la Corne d'Or au loin, les ponts, les palais, les mosquées. Nous voguons entre les cargos et les navettes qui relient sans cesse les deux continents. C'est encore une fois un moment magique. Il est temps de descendre plus au sud pour trouver un mouillage pour la nuit.

C'est à Selimpassa, un petit port de pêche sur la côte occidentale de la Mer de Marmara que nous prévoyons d'accoster. Un hic à notre arrivée : aucune place pour un cata comme Humanes. Après quelques ronds dans l'eau, un peu déçus, nous rebroussons chemin. Voyant notre embarras, l'équipage d'un chalutier nous fait signe et nous propose de nous mettre à couple. Génial! Là encore, l'hospitalité turque nous enchante.

« Nath second d'Humanes ! »

Ca y est. C'est le départ !

27 juillet

Enfin, pour notre bonheur à tous, le jour du largage des amarres arrive : photos sur le pont avec nos superbes tee-shirts Humanes (merci les amis !), manœuvres parfaites du capitaine et du second et non de la seconde Nath la courageuse qui, comme à son habitude stresse et se cache au fond de la cale !

Nous voguons vers les Iles aux Princes où nous mouillons quelques heures plus tard.  La crique çam Limani à Heybeliada est jolie mais peuplée, bruyante et un peu sale. Les enceintes des petits restaus et des vedettes déversent leurs décibels dans la baie : c'est une belle cacophonie ! Nous y restons malgré tout deux nuits.

« Nath second d'Humanes ! »

Steph fait des miracles

22 juillet

Quatre jours après notre arrivée, Steph décide de jouer à l'alchimiste avec du butane.

Ce sont ses brûlures aux mains qui nous permettent encore d'entrer réellement en contact avec la population (il faut bien voir le bon côté des choses !). Un co-member de la Marina nous propose gentiment de nous emmener en vedette et nous débarque au petit port associatif de Yalova . Là, un turc anglophone et sympathique accepte de nous accompagner à l'hôpital et de nous servir d'interprète. Il faut dire que peu de turcs parlent l'anglais et c'est donc bien confortable !

Il donnera deux heures de son temps, sourire aux lèvres, et nous finirons attablés au port à discuter autour d'un verre de thé qu'il ne nous laissera pas payer ! 

« Nath second d'Humanes ! »