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La Guadeloupe

16 au 30 mars

La Guadeloupe, c'est en réalité un groupe d'îles dont la principale est Karukera, l'île aux belles eaux comme l'appelaient les indiens caraïbes. Les Saintes, Marie - Galante et la Désirante en sont des dépendances.

C'est le 4 novembre 1493 que Christophe Colomb (encore lui) débarque à  Sainte - Marie sur Basse - Terre. Il la baptise "Guadel(o)upe en hommage au monastère de Santa Maria de Guadalupe au sud de l'Espagne. Les français débarquent sur l'île en 1635, exterminent ou chassent les indiens caraïbes. Profitant du commerce triangulaire, l'île devient prospère et suscite les convoitises des anglais dés 1693. Sept ans de guerre se déroulent de 1756 à 1763. 18000 esclaves sont importés par les anglais pour mettre l'île en valeur alors que les flibustiers français s'organisent pour repousser l'ennemi anglais. Ce n'est qu' en 1816 qu'elle redevient définitivement colonnie française. L'esclavage y est réellement aboli en 1848 grâce à l'action d'un alsacien Victor Schœlcher qui lutte pour la liberté et les droits de l'homme dans les antilles françaises. Il devient député de la Guadeloupe en 1849. La Guadeloupe est un véritable melting-pot sur le plan des origines de sa population. Une immigration de travailleurs africains, indiens venus des anciens comptoirs de l'Inde, de commerçants chinois, libanais et syriens a lieu au fil des ans. En 1946, elle devient un DOM.

Notre première escale se fait dans la belle baie de la caravelle sur Grande-Terre face à une plage plantée de cocotiers envahie par le Club Med. Malheureusement, durant le week-end, une manifestation a lieu à l'hôtel Toubana de l'autre côté de la baie. Musique à fond la caisse et défilé de scooters et vedettes en tout genre éprouvent un peu nos nerfs ! Nous décidons donc de partir pour Saint-François où Liladhoc y fait un stop pour faire du kite-surf.

Le lagon de Saint-François est magnifique, bleu turquoise. Nous y jetons l'ancre avec plaisir. Saint-François est un pôle touristique important en Guadeloupe. Il se compose d'un village de pêcheurs avec des cases rustiques autour d'une place centrale et d'une marina avec restos et boutiques. Nous faisons l'avitaillement pour la semaine que nous allons passer avec nos chers seniors.

Saint François

Philippe et Jean -Michel arrivent le 18 vers 21 h à l'aéroport des abymes à Point-à-Pitre. C'est un plaisir de les voir débarquer sur Humanes.

1 des 2 frères (le jeune et grand)

1 des 2 frères (le moins jeune et moins grand)

20 mars, c'est parti pour Marie-Galante ! Jean-Michel a fait le plein de champagne et de vin... La semaine s'annonce bien arrosée. Tout le portrait de son neveu JF (ou est-ce l'inverse ?) !

Marie -Galante est une île ronde de la taille de Paris au relief doux. On y cultive la canne à sucre. Nous n'y restons qu'une journée mouillé à dans la baie de Saint-Louis. Saint-Louis est la plus ancienne bourgade de l'île. Nous allons dîner chez Henri après avoir traversé la rue principale bordée de maisons créoles en bois et de constructions plus bétonnées de type Ali Tur, architecte chargé de la reconstruction de la Guadeloupe et de ses dépendances après le cyclone dévastateur de 1928. Le village paraît assez délabré. Et le resto n'est vraiment pas terrible.

21 mars, direction l'Archipel des Saintes. Les Saintes sont composées essentiellement de deux petites îles : Terre de Haut et Terre de Bas et de quelques îlets inhabités. Nous nous amarrons à une bouée dans l'anse du Bourg et le paysage est magnifique : les mornes, l'ilet Cabrit, le pain de sucre et la mer d'un bleu profond. Autour des bateaux, deux dauphins nagent sans peur. C'est une occasion unique. Nous allons nager avec eux.

La baie des Saintes

Nous profitons bien de la beauté de Petit Bourg avec ses cases créoles colorées, sa petite église.

Nous prenons un taxi pour découvrir l'île de Terre de Haut. Nous visitons le Fort Napoléon d'où nous avons une vue splendide sur toute la baie. Transformé en musée d'histoire et Traditions populaires, la bataille des Saintes entre Anglais et Français en 1782 y est retracée à travers le récit du triste sort du vaisseau-amiral Ville de Paris. Il faut s'imaginer 70 vaisseaux armés dans cette petite rade. Cette bataille a quand même fait 7000 morts.

Nous continuons ensuite vers la belle plage de Pompierre.

Pendant ces deux jours aux Saintes, nous avons aussi profité de la cuisine locale, invités par Grand-Père et Jean-Michel en pleine forme !

23 mars Direction l'anse à la Barque où nous passons la nuit pour repartir ensuite vers la Pointe Malendure et l'ilet Pigeon. C'est là que se trouve la réserve Cousteau. Emma fait son baptême de plongée bouteille. La veinarde ! Hugo et Inès plongent avec Steph dans un véritable aquarium. Magnifique !

Plongée Hugo

Plongée Inès

Plongée Emma

25 mars Arrivée à Deshaies. C'est un joli village de pêcheurs cerné par de hautes collines verdoyantes. On y trouve de nombreuses maisons en bois de style caraïbe. Nous partons à pieds avec Jean-Michel jusqu'au jardin botanique qui fut l'ancienne propriété de Coluche. C'est un endroit remarquable où sont regroupées toutes les essences tropicales d'ici et d'ailleurs. Nous avons la chance d'admirer de magnifiques bougainvillers, de superbes orchidées qui poussent sur des troncs d'arbres et de petits perroquets peu farouches qui grimpent sur nos têtes et tant d'autres choses...

Attaqués par les gourmands

Cool les oiseaux !

C'est malheureusement aujourd'hui que nos deux invités repartent pour la métropole. Nous les voyons repartir l'âme en peine mais nous avons été super contents de partager de bons moments avec eux...

Les sages rentrent en France

26 mars Nous louons un véhicule pour visiter Basse Terre pendant quelques jours en attendant l'arrivée de Liladhoc que nous ne quitterons plus jusqu'aux Bahamas. Génial ! Nous allons de Deshaies à Sainte Rose. La Guadeloupe bien que plus bétonnée que La Martinique offre de beaux paysages. Quel dommage qu'elle souffre économiquement et que sa nature ne soit pas mise en valeur à a juste mesure. Les guadeloupéens sont par ailleurs forts gentils, contrairement à ce qu'on nous avait dit !

Le lendemain, c'est l'anniv d'Inès. Nosu le fêtons lors du petit-déjeuner avant de partir pour une grande balade.

Joyeux anniversaire Inès

Nous empruntons la route de la Traversée qui traverse une forêt tropicale humide dense et magnifique  pour  nous arrêter au parc des Mamelles puis à la cascade aux écrevisses. Au parc zoologique, nous voyons plein d'espèces des Antilles mais aussi de Guyane et nous nous balladons dans la canopée sur des ponts suspendus... ah! Les aventuriers !

Promenade dans les cîmes

Nous pique-niquons dans le lit du torrent où nous faisons trempette près de la cascade aux écrevisses. Moment très agréable ... L'eau y est délicieusement fraîche.

Pique-nique dans la rivière

Nous reprenons ensuite la route vers Caspeterre pour la plantation Grand Café qui n'a rien à voir avec le café. Ici, c'est le royaume de la banane. Dans un énorme char ouvert tiré par un tracteur, le fils du propriétaire passionné par la culture de la banane nous affranchira de tout son savoir sur la question. De la naissance d'un bananier à l'exportation vers la métropole, il nous a quasi tout dévoilé ! Cette plantation de 30 hectares qui emploie une quinzaine de personnes (2 personnes par hectare, autant vous dire que ça ne chôme pas ; tout est fait manuellement) nous a réconciliés avec la banane de Guadeloupe car ces exploitants mettent tout en oeuvre pour proposer un produit de qualité. DONC! MANGER DE LA BANANE DE GUADELOUPE plutôt que celle du Costa Rica ou de l'Equateur !

De retour à Deshaie tard dans la soirée, on se dit vraiment que la Guadeloupe est une très belle île et que ses habitants qui n'ont généralement pas bonne presse sont vraiment sympas. Trop dur physiquement pour moi, nous n'avons pas fait les chutes du Carbert... Dommage !

Nous avions l'intention de visiter la plantation Vanibel et Vieux-Habitants mais Liladhoc est arrivé et nous préférons de loin partager leur repas ! Prochaine étape du voyage: les British Virgin Islands...BVI

« Nath second d'Humanes ! »

La Dominique

10 au 16 mars

Nous restons donc plusieurs jours au Marin pour diverses réparations sur Humanes et nous en profitons pour fêter l'anniversaire d'EMMA.

Joyeux anniversaire Emma

HUMANES est enfin réparer et la veille de notre départ, nous passons une soirée très agréable avec Eric Vasse.

Eric Vasse, la star du Marin

Ca yest, nous partons vers la Dominique, escale attendue car nous l'imaginons en dehors des routes touristiques. Et puis, nous retrouvons nos amis de Liladhoc.

Cette île fut découverte un dimanche de novembre 1493 par Christophe Colomb qui ne s'y arrêta pas. Ce n'est qu'au XVIIème siècle qu'elle fut disputée entre, comme toujours, français et anglais qui durent aussi combattre les féroces indiens Caraïbes. En 1783, elle devint britannique mais garda dans sa culture des traces de la présence française comme un patois très proche du créole martiniquais.

Elle acquit son indépendance en 1978.

Pour les amoureux de la nature, ceux qui cherchent un endroit authentique loin du tourisme de masse, La Dominique est le lieu idéal. Sauvage quasi primitive, au relief tourmenté et recouverte d'une forêt tropicale dense, elle est plus austère que toutes les autres îles de La Caraïbe.

Nous mouillons dans Prince Rupert Bay près de Portsmouth. Liladhoc y est déjà depuis quelques jours. Nous rencontrons aussi l'équipage Harry et Cécile avec leur puce Léa du Amel Ulys of Tortola. Béa nous a gentiment préparé une journée découverte de l'île en taxi avec guide.

Notre mouillage à la Dominique

A Porsthmouth, les boys boat se sont regroupés au sein d'une association. Ils assurent la sécurité, la surveillance et l'approvisionnement des plaisanciers en essayant de lutter contre les pratiques douteuses de certains Boy Boat voyous ! Ils nous accueillent au mouillage lors de notre arrivée nocturne.

Le lendemain, nous voilà sur les routes de la Dominique, tout contents de retrouver nos amis. Le taxi à 10 nous rappelle les bons moments au Sénégal. Nous partons vers le morne Trois Pitons (1382 m d'altitude) en longeant la côte jusqu'à Roseau.

Ballade dans la forêt

Ballade dans la forêt 2

Nous faisons une marche en forêt jusqu'aux Trafalgar Falls, de belles chutes d'eau où les plus courageux se baignent dans une eau glacée.

Clément et Hugo les courageux

A l'heure du déjeuner, nous pique-niquons. Notre guide n'est pas très locace... Nous passons le reste de la journée à découvrir la nature sauvage de cette île : lit de torrent, nouvelles chutes d'eau, fougères géantes, gommier que les habitants utilisent pour leur pirogue...

Le lendemain, en famille, nous visitons la Rivière Indienne. Au fil de l'eau, notre guide qui rame et qui parle parfaitement français, nous fait découvrir une nature merveilleuse de degradé de verts, d'arbres aux racines étonnantes. Il n'y a aucun bruit sinon le chant des oiseaux. La rivière est un site protégé et aucune annexe à moteur n'y est autorisée. Vraiment super ! Il nous raconte combien La Dominique a été traumatisée par le cyclone David en 1979.

Visite de la rivière indienne

La rivière indienne

Habitant de la rivière indienne

Habitant de la rivière indienne 2

Nous passons un peu moins de temps sur cette île que prévu car nous avons pris un peu de retard avec les réparations du bateau au Marin (on s'est fait anarquer sur les cônes du moteur à Saint Vincent et il a fallu les changer de nouveau). Nous remontons sur la Guadeloupe pour accueillir Philippe et Jean - Michel qui arrivent dans 2 jours.

« Nath second d'Humanes ! »

Le coeur est gros !

9 mars

C'est l'âme en peine que nous naviguons de bon matin vers la Martinique car ce soir les Régis de Challans reprennent l'avion. Dernier mouillage pour le déjeuner à la pointe Borgnesse et dernière baignade...

Les larmes coulent à l'aéroport, les adieux sont difficiles car nous ne nous reverrons que dans 6 mois. Vraiment c'était super ces deux semaines tous ensemble...

Stéph rajoute : "Sans doute les meilleurs moments avec le Sénégal depuis que nous sommes partis. On vous aime".

Merci à vous d'être venus...« Nath second d'Humanes ! »

Marigot Bay de Sainte Lucie

8 mars
C'est de bon matin que nous arrivons dans cette crique "carte postale" : une petite plage de sable blanc plantée de cocotiers, de la mangrove au fond de la baie, une jolie marina. La journée s'annonce sympathique d'ailleurs nous larguons les enfants sur Humanes pour aller déjeuner entre adultes sur la terrasse d'un restau les pieds dans l'eau. Ah ! Les parents indignes ! Ouais mais sur un bateau, vue la promiscuité, on a parfois besoin d'air !

Mouillage à Marigot Bay

Nous avions une petite idée derrière la tête en nous arrêtant à Marigot Bay. Ce soir, c'est la street party du vendredi soir. Dans de nombreux villages pêcheurs de Sainte Lucie, tous les vendredis soirs, il y a un rituel immanquable... c'est la fête. Nous allons donc à Anse la Raye pour nous mêler à sa population. Nous partons avec l'équipage de Lili Rose que nous avons de nouveau rencontré sur les pontons de la marina dans un super taxi.

Ready for the Street Party

A Anse La Raye, les rues du centre sont fermées à la circulation. Le long du front de mer, des stands et des échoppes tenus par des familles du village vendent toutes sortes de produits de la mer cuisinés de différentes manières. Nous nous installons autour de tables disposées dans la rue et mangeons sur le pouce à un prix défiant toute concurrence. Pendant ce temps-là, des sonos installées dans les rues diffusent différentes musiques. Une scène est dressée. Nous sommes vernis, il y a un festival des arts et il va y avoir du spectacle !

Une chanteuse Gospel

D'ailleurs, c'est déjà le cas. Les îliennes sont très calientes et les voir déambuler dans les rues, c'est aussi du spectacle ! Il y a aussi quelques paumés... Jf, mon tombeur de beau-frère est irrésistible et se fait embrasser et dorloter par une îlienne un peu simple. En toute gentillesse, on a bien ri !

JF et sa copine

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Bequia

6 au 7 mars
C'est la plus grande et la première des Grenadines de Saint Vincent en venant du nord, avec ses 18 km2. De type volcanique, elle présente un relief découpé. Sur la côte ouest, on y trouve la large et belle Admiralty Bay  avec Port Elizabeth, le port principal de l'île. C'est là que nous mouillons. A Bequia, les pêcheurs pratiquent  toujours la pêche à la baleine très contingentée. Cette pratique provient de l'arrivée sur l'île au XIXème siècle de pêcheurs américains qui enseignèrent aux pêcheurs locaux les méthodes de chasse. De nos jours, l'évènement est rarissime. Une fois pris, le cétacé n'est plus amené sur les rivages de Bequia mais sur un îlot voisin Petit Nevis.

La baie de Bequia

BequiaPort Elizabeth est une ville animée, assez touristique. Sur la rive sud, pas très loin d'où nous mouillons, de jolis bars et restaurants de style créole sont installés dans des écrins de verdure et offrent quasi tous un ponton pour les annexes. Nous les longeons pour aller au centre ville. Nous faisons nos papiers de sortie des Grenadines de Saint Vincent dans un bâtiment de style néo-classique imposant qui regroupe les douanes, l'immigration et la poste. Steph s'accroche un peu avec l'officier de l'immigration. C'est une femme malaimable, butée qui le menace même de l'incarcérer ! Tout ça parce que lors de notre entrée à Mustique, l'officier n'a pas tamponné nos passeports. Bref, on en profite pour faire quelques courses en allant au marché local "le Rasta Market" hors de prix mais très couleur locale. On nous y propose des substances bizarres maji...quelque chose...on n'a pas très bien compris !

Le marché de Bequia

Chris et Juju ...

Nous allons nous balader dans l'île en taxi brousse. Du haut du fort Hamilton, la vue sur Admiralty Bay est magnifique. Nous poursuivons sur des routes escarpées qui secouent un peu vers la côte au vent. Là se trouve The turtle Sanctuary. C'est un fou des tortues de 80 ans qui y a ouvert un centre d'accueil pour cet animal. A la saison de la ponte des œufs, il reste sur la plage pour attendre leur éclosion et récupérer les bébés tortues qu'il fait grandir dans ses bassins avant de les relâcher en mer. Il participe au repeuplement des eaux caribéennes en tortues actuellement en voie de disparition. Bravo, car c'est tellement merveilleux de nager avec ces animaux ou bien de les voir pointer leur tête à la surface de l'eau avant de replonger pour brouter les algues des fonds marins !

Le tortutarium !Bequia ne nous a pas enchantés plus que ça : beaucoup de touristes, beaucoup de camelots, des habitants plutôt assez froids, des prix assez élevés sauf pour la langouste que nous avons achetés à deux jeunes pêcheurs qui ne nous ont pas décroché un sourire...

Les langoustes de Bequia

Ce soir, on va se régaler.

Trop beaux nos enfants

Nous partons pour une nav de nuit pour remonter sur Sainte Lucie...le timing s'accélère malheureusement pour Jf, Chris et les filles. Nous commençons à avoir le coeur gros à l'idée de leur départ.

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Les Tobago again

4 au 6 mars

Nous sommes tous impatients de jeter l'ancre aux Tobago. Pour nous, c'est un site hors norme époustouflant de beauté. Nous sommes heureux d'y revenir une seconde fois en moins d'un mois et de partager ça avec notre famille. C'est cool...

Au mouillage

Snorkelling à gogo avec les tortues (tous les matins, les tortues nous font un balai autour du bateau lors du petit-déjeuner), la multitude de poissons coralliens et les raies !

Nos amies les tortues

Rhum arrangé à gogo...non, non, on ne tombe pas dans l'alcoolisme, on profite car ça ne durera pas !

Cette fois - ci, c'est le boat boy Jean-Claude qui organise notre soirée langoustes sur la plage.

Notre cuisto Jean-Claude

C'est que du bonheur ! Il vient nous chercher avec sa vedette colorée, nous prépare des langoustes grillées au BBQ succulentes et des légumes tout aussi savoureux. Vraiment, on se souviendra tous des langoustes des Tobagos !

En route pour le resto

Les 2 frères avant l'apéro !

Les 2 frères après l'apéro !

Miam Miam !

Séquence photos après le festin

Les 2 belles-soeurs

Sutout, si vous devez naviguer dans les caraïbes, n'hésitez pas, venez aux Tobago.

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Mustique

2 au 4 mars

Jusque dans les années 60, cette île n'était visitée que par des pêcheurs. C'est un riche promoteur anglais qui la remarqua et qui grâce à ses relations aristocratiques avec la couronne d'Angleterre en fit un lieu de villégiature très select pour tout d'abord la Princesse Anne d'Angleterre puis les milliardaires, les stars et la jet set. Bowie, Mick Jagger... y ont une résidence. Une ancienne plantation y a même été rénovée en hôtel de prestige : le Cotton Club.

Il faut dire que l'île est un véritable écrin. L'eau y est turquoise, les plages de sable blanc et le relief vallonné.

Nous mouillons dans Brittania Bay face à une plage de cocotiers. Nous distinguons de belles propriétés bien noyées dans la végétation sur la colline qui surplombe la mer.

Maison Mustique

A terre, la petite ville est de style néo - créole. De petites maisons de couleur violet, rose... abritent quelques commerces. Les cases des pêcheurs se serrent les unes contre les autres près de la plage.

Maison colorée

Maison colorée 2C'est là que nous achetons des langoustes à 9€ le kilo. Non, non, je ne me trompe pas ...vous avez bien lu 9 € alors autant vous dire qu' on ne se prive pas !
Nous partons à pied pour une découverte d l'île. Nous traversons les rues paisibles bien proprettes en passant devant l'école. Nous arrivons à l'aérodrome, où jets privés et compagnies aériennes confidentielles atterrissent, pour y faire nos papiers d' entrée. La ballade se poursuit sur les petites routes sinueuses de l'île où circulent des mini -mokes, entre les belles villas jusqu'à la côte sauvage et la belle plage de Macarony bay.

La bibliothèque de Mustique

A Mustique, nous retrouvons aussi notre bateau copain Lili Rose. Nous passons avec eux une soirée sympa autour d'un barbecue à la terrasse d'un restau qui surplombe Brittania Bay.

Nous sommes enchantés de cette escale à Mustique. Rien y est ostentatoire, tout y est calme et apaisant. Bref, une île très british et "class" où profiter du bon temps et de la beauté de la nature...

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Sainte-Lucie

26 février - 1 mars

Peuplée d'indiens Arawaks puis de Caraïbes, Sainte Lucie qui se trouvait à l'écart des routes maritimes de Christophe Colomb fut découverte au XVI ème siècle par des explorateurs espagnols. Ce sont en premier les anglais qui tentèrent de la coloniser mais ils se heurtèrent à l'hostilité des indiens caraïbes et l'abandonnèrent. Les français plus diplomates réussirent à négocier avec les indiens et y fondèrent une première ville, la Soufrière, en 1746. De nombreuses années d'hostilités franco-anglaises s'en suivirent. Sainte Lucie était tantôt sous domination anglaise tantôt française avec à chaque période des faits marquant comme la construction d' une base navale à Gros Islets par les anglais, la guerre des Brigands ( nom donné à la coalition des révolutionnaires français, de St Luciens libres et d'esclaves en fuite menant une guérilla contre les anglais ). Ce ne fut qu'en 1814 qu'elle tomba définitive ment dans l'escarcelle des anglais. Elle accéda à son indépendance au sein du Commonwealth en 1979.

Saint Lucie est une île volcanique.

Nous jetons l'ancre après 3 h de navigation dans Rodney Bay juste devant Pigeon Island qui n'est plus vraiment une île depuis qu'une digue de sable a été construite dans les années 70. Cette presqu'île est protégée, assez verdoyante et vallonnée. On y trouve aussi des vestiges de fortifications anglaises. Là encore des boy-boats tournoient autour du bateau pour essayer de nous vendre leur cargaison. Ils sont très couleur locale et ne refusent pas un p'tit verre de rhum ! Nous passons la journée à nous baigner et programmons une sortie nocturne dans le village de Gros Islet.

Boy boat Sainte-Lucie

Trop belle la vie

Le soir venu, nous débarquons au ponton de Pigeon Island sans savoir que le parc était fermé et gardé la nuit. Un vigile vient nous l'expliquer et nous négocions avec lui la possibilité de laisser le dinguy là et d'avoir accés au parc à notre retour. Cool, il accepte et nous allume même les allées du parc ce qui n'empêche pas Christelle de recevoir un rongeur descendu de son arbre sur la tête. Bonne rigolade et surtout beaucoup de cris ! Il a ensuite fallu marcher longtemps, longtemps ...pour trouver Gros Islet car la côte est envahie d'hôtels américains all inclusive dont l'accès nous est interdit ! Enfin, nous arrivons au village de pêcheurs de Gros Islet avec ses cases en bois. Nous dînons au "Flavours of the Grill, une petite adresse typiquement créole. Dans une case toute simple aux couleurs de bonbon acidulé, nous nous régalons de plats locaux très bien préparés. Nous prenons un taxi pour le retour pour éviter une mutinerie des enfants !

Flavours on the GrillLes cousines

Notre prochaine destination est située plus au sud. Il s'agit de Soufrière et Les deux Pitons. C'est la plus belle partie de l'île, la plus sauvage et la plus découpée. A notre arrivée, le paysage est spectaculaire. Nous découvrons le gros bourg de Soufrière qui tapisse le fond de la vallée, en arrière plan le profil en pain de sucre du Petit Piton. C'est vraiment magnifique.

Trop belle la nièce

Les 2 poulettes au réveil

Les 2 pitons de Sainte LucieNous projetons une journée plage à l'anse Mamin. C'est une petite baie avec une plage idyllique plantée de cocotiers avec en arrière-plan la forêt tropicale. Baignade et farniente ...et déjeuner très épicé au restaurant de la plage. Hamburgers pour les uns et spécialités de "rotis" ( sorte de curry enveloppé dans une galette type fajita) pour les autres.

Bon ap !

Steph et JF initie Aurélie à la plongée bouteille.

1ère plongée pour Aurélie

Les cousines

La rentrée vers Humanes à dix sur l'annexe avec tout l'attirail pour la plongée bouteille est épique. Juste à temps pour prendre l'apéro pendant que les deux petites dernières nous préparent le repas.

Apéro arrosé (pour les 2 frères of course)Et pour la tatie aussi !Et pour le beau gosse aussi !Les 2 chefes de la soirée

Après un réveil un peu dur,

Dur dur le réveil !

nous louons les services d'un taxi guide, hors de prix soit dit en passant, pour visiter en une journée cette partie de l'île.

Nous nous arrêtons aux Sulphur Springs, univers volcanique, lunaire et désolé. Ce sont en fait des solfarates (vapeurs et fumerolles chargées en soufre à la bonne odeur d'œuf pourri !) qui s'échappent du sol par des petites cheminées ou des fissures à la surface d'un ancien volcan effondré. Le spectacle est étonnant à quelques dizaines de mètres de nous. Les teintes vont du vert à l'ocre au jaune et blanc.

JF the Kid and Calamity NathLes sulphur springs

Ici, les touristes peuvent se faire enduire d'une boue volcanique soufrée et chaude de la tête aux pieds. Très amusant de voir un groupe d'asiatiques noirs !

Des chinois noirs !Nous visitons ensuite le magnifique domaine du Diamond Estate qui est une ancienne plantation de cacao et d'agrumes. Il rassemble un beau jardin botanique, une jolie cascade et des bains chauds alimentés par des sources aux vertus thérapeutiques.

Crevés !

La ballade se poursuit par des vues magnifiques sur Soufrière et se termine à la table d' une ancienne maison coloniale ouvrant directement sur la baie.

Vue du sommet de Sainte-LucieIl est tant pour Aurélie de reprendre l'avion. Nous repartons pour un stop rapide à Fort de France le vendredi 1er mars. Nous mouillons devant le fort Saint Louis dans la baie des Flamands.

HUMANES au mouillage dans la rade de FDF

Nous en profitons pour faire un avitaillement et nous ballader dans les rues de Fort de France.

Dernière photo avant le départ d'Aurélie

Aurélie dans l'avion, nous repartons dès 20h pour une navigation de nuit vers Mustique. Les deux frères vont gérer (et ne pas boire ce soir, interdit !).

« Nath second d'Humanes ! »